Nous avons déménagés, je me retrouve dans une villa typiquement japonaise avec mes parents adoptifs (notons que je ne suis pas japonaise contrairement à eux et je m'adapte plutôt bien à ce pays). Ma chambre est belle, spacieuse ; le sol est en parquet, une porte coulissante en bois et papier de riz donne sur une petite plate forme du jardin juste devant un beau cerisier, mon lit, presque à même le sol, est douillet à souhaits, j'ai un petit bureau ainsi qu'une armoire basse. Dommage ... je n'y serais que pour les week-ends. Ah, oui, j'ai oublié de dire que j'étais interne dans mon nouveau lycée ; il est assez loin de la maison et si je devais faire le trajet aller retour tous les jours, je ne saurais plus me déplacer au bout d'un mois à cause de courbatures et de cloques. Oui, je me déplace essentiellement en rollers, c'est ma passion, je suis toujours dessus.
Ce matin, j'ai remplis mon sac pour la semaine et mangé vite fait. Je me suis habillée comme d'habitude : un jean droit qui moule mes cuisses et mon fessier à merveille, un tee-shirt très moulant violet, une veste de motard féminine bleu soutenu avec des rayures blanches, mon fidèle bonnet violet et mes lunettes de snow-boarder bleues attachées dessus. Je passe devant un miroir et me contemple avec délectation : j'ai de longs et soyeux cheveux noir d'encre, de grands yeux bleu, un nez droit et fin, des lèvres charnues mais fines et sensuelles, la peau claire, douce et laiteuse, des formes avantageuses, des proportions parfaites... hmm ! je suis une beauté fatale !
J'enfile mes rollers : ils sont violets à bords turquoise et vert comme les roues et une étoile jaune décore les côtés extérieurs. Je me rue à l'extérieur de ma chambre avec mon sac de randonneur sur le dos, embrasse furtivement mes parents qui manquent de faire une crise cardiaque en me voyant effectuer une superbe vrille contrôlée en passant la porte. C'est marrant, ils sont choqués pour un rien !
Mes cheveux ondulent au vent, je file à toutes vitesse sur le bitume sautant de temps à autre sur les rampes d'escaliers. Les jeunes me regardent avec une pointe d'envie et d'admiration dans les yeux, les vieux pestent et flippent. J'effectue un dérapage contrôlé magnifique en entrant dans l'enceinte du lycée.
Les élèves me regardent ébahis, certains sont émerveillés. Je passe ma main dans mes cheveux en soupirant (une actrice hollywoodienne n'aurait pas fait mieux), j'entends des exclamations masculines (et quelques unes féminines). Oh je sens que je vais me régaler ici ! Je glisse doucement vers l'un d'entre eux, mon sourire et mon regard sont ravageurs, je n'ai aucune pitié. C'est une peut être une proie potentielle, fille ou garçon, je m'en fous tant qu'on me dit que je suis belle et que l'on se batte pour avoir droit à un simple regard de ma part, j'aime être le centre des discutions, être au centre des fantasmes de tous (et même de toutes), j'aime que l'on m'aime. Je me penche vers ma proie, poitrine en avant, attitude de tentatrice, ma voix sensuelle se fait entendre :
- Salut toi... pourrais tu me rendre un service et me dire où se trouve un surveillant ? tu serais un amour !
Sam 4 Oct - 19:09